L’auberge des pauvres
Tahar Ben Jelloun
Seuil, 1999.
296 p.



"C’est l’histoire d’un homme contrarié.Cela n’a l’air de rien, mais un homme contrarié est quelqu’un qui souffre. Il est imprévisible, incontrôlable, capable de perdre la raison, de devenir violent et lâche ou de creuser son propre tunnel pour disparaître."
Voilà les premières phrases de ce roman de Tahar Ben Jelloun qui se déroule à Naples, ville de la fantaisie et du rêve où le récit va lui aussi devenir imprévisible et incontrôlable.
Le narrateur quitte Marrakech pour Naples, invité par la ville italienne parce qu’il a gagné un concours d’écriture. Il va alors découvrir l’Auberge aux Pauvres et ses habitués extraordinaires et loufoques, dont la Vieille. Elle va lui raconter sa vie, sa ville dans des histoires qui vont se contrarier.
On ressortira de ce livre sans plus savoir démêler cet écheveau d’histoires palpitantes.
Christelle Divry