Le Poète
Michael Connely
Seuil (Points), 1998
543 p.





Je ne lis que très peu de policiers, cependant, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire celui-ci et comme lors des lectures de L’aliéniste, Le troisième jumeau, Les rivières pourpres, j’ai eu bien du mal à poser ce livre.
L’histoire est simple ; il s’agit de rechercher le meurtrier de policiers qui maquillerait ses crimes en suicides. Mais l’enquête débouche sur d’autres crimes bien plus sordides sur des réseaux Internet, sur des trafics illicites etc...
Ce qui différencie ce livre d’autres du même genre, c’est la référence à une culture littéraire, à savoir ici, les poèmes d’Edgar Allan Poe, qui m’a donné envie de me replonger dans l’univers de cet écrivain.
Qui dit policier, dit suspens... et la fin est surprenante. Je dois cependant avouer que l’avant dernier chapitre me semble bâclé. On sent que Connely essaie de donner une dernière impulsion, un dernier rebondissement (l’assassin est-il vraiment mort?) qui me semble inutile. Il faut parfois savoir fermer une porte!
Christelle Divry