Quand Anna riait
Yaël Hassan
Casterman (Comme la vie : Dix & plus), 1999.
114 p.
Deborah et Simon, un jour pluvieux de juillet, découvrent en fouinant dans le grenier de la maison familiale une photo de leur grand-père. Sur cette photo, il a seize ans et pose près d'une jeune fille de son âge. Les deux enfants trouvent ensuite le journal intime de Grand-père relatant son amour pour Anna, cette jeune fille, une juive habitant le même immeuble que Grand-père en 1942. Bouleversés par cette histoire, les deux adolescents s'attacheront à découvrir ce qu'il est advenu d'Anna.
Fidèle à ses thèmes de prédilection, Yaël Hassan nous parle encore une fois (après Un grand-père tombé du ciel,La promesse, Manon et Mamina...) des relations entre les âges extrêmes, de l'importance du témoignage, de la mémoire et de la guerre.
Un roman émouvant que l'on finit avec un sanglot dans la gorge et un sourire de bonheur aux lèvres.
I.L.