La métamorphose
Franz Kafka
Gallimard (Folio)
189 p.




Une suite d'instants de vie pas communs au premier abord. Un homme se réveille métamorphosé en cafard géant ; un autre qui se cachait la vérité se suicide sur l'ordre de son père ; un cheval du temps d'Alexandre le Grand se réincarne en avocat ; l’histoire d'un médecin de campagne, dur, très dur métier chez Kafka. Puis de courts récits d'une demi page à quelques pages, pour finir par celui d'un singe suffisamment intelligent pour ne pas finir dans une cage, mais pas assez fou pour vouloir devenir Homme.
189 page dont il faut parfois relire quelques lignes, même lorsque l'on a l'esprit déjà tortueux. Et sans pour autant en être plus avancé. Des lignes qui paraissent trop simples pour ne pas cacher quelque chose. Des choses que l’ont peut, en cherchant bien, et beaucoup l’on fait, découvrir, trouver, inventer. Des lignes qui laissent des portes entrouvertes sous formes de question pour ceux qui n’aiment pas la trop grande simplicité.
Du fantastique en demi-teinte pour traiter de la société. Des moments très intéressants avec un classique.
Dilvich