Sur l'île des Zertes
Claude Ponti
L'école des loisirs, 1999.



Ponti convole toujours vers des mondes fantasques où le mot est roi et où l'imaginaire triomphe. Qu'à cela ne tienne, mais il faut quand même penser à se renouveler. Ici, nous échouons sur lîle des Zertes ( subtil jeu de mots ?), petits êtres cubiques. C'est le pays des "j'aime" et "j'aime pas". Le zerte exécre les martabaffs (comprenez marteaux) qui, en pleine hhystérie, enfoncent les dioucs (clous). Comme c'est poétique...
Et notre zerte, dénommé Jules, a eu l'excentrique idée de tomber amoureux d'une brique, carrément belle, mais qui ne l'aime pas. Heureusement, il rencontrera sa roméotte (Haha). Une histoire "sloumpy-sloumpy", colorée certes, mais quelque peu indigeste à force de remâchage. Pardon auprès des inconditionnels, mais Ponti donne ici la sensation que son album nage dans l'artificialité et tout cela manque de chair, de tripes...
Une malheureuse déception.
A.P.