La mémoire du bourreau
Maud Tabachnik
Le Livre de poche, 2001.
220 p.


Le sujet est plus qu’intéressant : un ancien officier SS écrit ses mémoires, avec l’aide de son fils, afin de faire savoir que l’idéal nazi n’est pas mort. Le fils comprend peu à peu que son père n’a aucun regret et qu’il avait même une foi inébranlable en sa mission.
Il est regrettable que l’auteur n’ait pas fait une peinture sociale de l’Allemagne plus approfondie et surtout qu’elle ait commis certaines fautes lexicales. Je pensais que sur un sujet historique, avec des termes en langue étrangère, l’auteur prenait la peine de vérifier ! Ainsi, on trouve Das Küche au lieu de Die Küche, ainsi que "öberofficer", mot qui n’est ni anglais, ni allemand !
Par ailleurs, il y a trop de vides dans l’histoire du bourreau : comment a t-il fui l’Allemagne ? Qui l’a aidé à refaire sa vie ? Que sont devenus sa femme et ses enfants pendant son absence ?
C’est un petit livre à lire dans les transports en commun, si vous n’avez rien d’autre !
Christelle Divry